DU XVIIIe au second Empire, pierres et pastel

Les tons jaune orangé et bleu dominaient, poudrés sur un pastel, précieux sur un bracelet.
Le bracelet serti de diamants et de saphirs – jaune orangé et bleu – tous trois de forme coussin, un bijou illustrant la modernité et le faste des bijoux sous le règne de Napoléon III, (voir page 64 de la Gazette n° 11), recevait 175 500 €. Provenant du même écrin, deux bagues ornées d’émeraudes – l’une de Colombie de de 9,70 ct, la seconde de plus de 5 ct – taillées à l’époque art déco retenaient respectivement 130 000 et 91 000 €. La maison de ventes nous ayant demandé de ne pas les reproduire, nous avons choisi pour accompagner ses résultats ce pastel, en phase avec la tendance de la semaine : le dessin ! Il est amusant de noter que ces deux tonalités dominantes sont l’orangé et le bleu, comme un écho au bijou mentionné ci-dessus. Il est donné à un(e) artiste
de l’école française de la seconde moitié du XVIIIe siècle, ayant certainement côtoyé Élisabeth Vigée Le Brun. On retrouve en effet l’influence de la grande portraitiste dans le velouté voluptueux, le choix délicat des accords de couleurs, la pose et la coiffure au naturel du charmant modèles qui ne manque
pas de présence.

Cette feuille était honorée d’un résultat de 18 452 €.
MARDI 19 MARS, SALLE 1 – HÔTEL
DROUOT. NICOLAS NOUVELET
COMMISSAIRE-PRISEUR OVV.
CABINET DE BAYSER.

École française du XVIIIe siècle, entourage d’Élisabeth Vigée Le Brun (1755-1842), Portrait de jeune femme au bandeau bleu, pastel, 54 x 44 cm.
Adjugé : 18 452 €
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